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École doctorale francophone sur les organisations internationales


Les organisations internationales contre-attaquent

L’objectif de cette école doctorale est de contribuer à la formation des doctorant.es francophones sur les enjeux de gouvernance mondiale et de multilatéralisme. Après une 2e édition dans les Alpes suisses et une 3e édition dans le Massif central, l’école doctorale revient pour sa 4e édition dans le cadre enchanteur des Laurentides.

Thème

En dépit des critiques qui leur sont souvent adressées, notamment de la part de gouvernements sceptiques face à la coopération internationale, les arènes multilatérales sont aujourd’hui incontournables sur la scène internationale. Garantes des accords internationaux qu’elles ont permis de négocier, les organisations internationales jouent un rôle fondamental dans la gouvernance mondiale. Non seulement rendent-elles compte des jeux diplomatiques et des relations de pouvoir au niveau intergouvernemental, elles participent aussi activement à la construction des problèmes publics mondiaux tels que les inégalités croissantes et les changements climatiques.

Depuis les années 1990, de nombreux travaux ont pris au sérieux les organisations internationales en tant qu’acteurs et lieux de production de sens à l’international. Ils ont posé les jalons d’une recherche visant à saisir la complexité et la variété des pratiques multilatérales. Tout en valorisant la dimension historique du phénomène multilatéral, ils attirent l’attention sur le quotidien à travers lequel s’incarne le multilatéralisme. Plus récemment, une littérature conséquente s’est développée sur la crise du multilatéralisme, le déclin de l’ordre international d’après-guerre et la résilience des organisations internationales face au changement. Dans la continuité de ces travaux, l’école doctorale cherche à mettre en commun des recherches et enseignements permettant de comprendre la dynamique duale de repli et de redéploiement qui a actuellement cours, permettant aux organisations internationales de confronter leurs critiques mais surtout de s’adapter aux demandes changeantes des États membres et de leur société civile.

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8 octobre

Atelier de livre sur la diplomatie bilatérale avec Ann Towns